Une jeunesse qui a besoin d’être formée, des infrastructures hôtelières qui se multiplient, le tourisme qui progresse… Les pays africains ont des atouts indéniables pour une école hôtelière internationale comme Vatel. Business School qui dispense un enseignement au niveau bachelor et MBA, soit trois et cinq ans après le bac, Vatel reste un groupe familial, dont le siège est à Lyon. Depuis sa création en 1981, elle s’est développée en France et à l’étranger avec plus d’une cinquantaine d’établissements qui forment quelque 9 000 étudiants. Et pour l’histoire, son nom rend hommage à François Vatel, maître d’hôtel sous Louis XIV.
Après le Monténégro en 2022, la convention internationale du groupe Vatel s’est tenue cette année du 23 au 27 octobre à Kigali au Rwanda. Pour les directeurs des écoles Vatel, c’est un moment crucial d’échanges, de partage d’expériences, et de discussions autour d’un thème, cette année celui de l’intelligence artificielle dans l’enseignement.
Cette 17e convention marque la passation entre Alain Sebban, fondateur du groupe, qui, pour la première fois, ne peut pas assister à l’événement pour des raisons de santé, et sa fille Karine Sebban-Benzazon, directrice des école de Nîmes, Nantes et Lyon, nommée à la tête du groupe début octobre. Émue, elle a rappelé qu’elle avait appris la pédagogie auprès de sa mère, qui dirigeait l’école de Lyon et la prise de décision auprès de son père. Désormais responsable du développement du groupe, elle estime que « les besoins en Afrique sont énormes. Les gouvernements développent activement le tourisme, des hôtels vont se construire et il faut des personnes compétentes au sein de ces établissements pour travailler. C’est là que nous intervenons. Le Rwanda, par exemple, s’oriente vers du tourisme haut de gamme et il faut que le personnel soit formé ».
Un développement qui tient compte des réalités africaines
« Il est vrai que nos implantations en l’Afrique se sont développées surtout depuis une dizaine d’années en ayant à l’esprit qu’il était extrêmement important pour un étudiant s’il voulait réussir ses études de les faire près de sa famille. Et si on veut que le tourisme se développe en Afrique, continent au potentiel fabuleux, il faut former les étudiants dans leur propre pays », souligne Véronique Hasselweiler, directrice de la communication. Que ce soit pour le bachelor ou le MBA, la formation est à la fois théorique et pratique, avec une période de cours qui s’enchaîne avec une période de pratique et de stages. « L’ouverture à l’international, qui se fait dès la deuxième année, c’est aussi cela l’intérêt de Vatel », ajoute-t-elle.