À Dubaï, les négociations s’accélèrent pour tenter de trouver un accord sur la fin du charbon, du pétrole et du gaz lors de la COP28. Alors que les grands de ce monde discutent de réduire nos émissions de gaz à effet de serre, une étude de la FAO souligne l’impact de l’élevage sur le climat. D’après l’agence de l’ONU, l’élevage serait responsable de 12% des émissions humaines des gaz à effet de serre.
Pour en arriver à ce chiffre, la FAO a pris une année de référence, l’année 2015. Elle a ensuite remonté toute la chaine de l’élevage : en partant de la production des engrais nécessaires à l’alimentation des animaux, jusqu’au transport de la viande, du lait ou des œufs qu’on achète dans les magasins. Et on arrive à ce chiffre de 12%. C’est donc le poids de l’élevage sur l’ensemble des émissions humaines de gaz à effets de serre.
Dans le détail, les bovins représentent la principale source d’émission – 60% – suivent ensuite les porcs – 14% -, et dans une moindre mesure les poulets – 9% – les buffles – 8% – les moutons et les chèvres – 7% -.Pour ce qui est des denrées produites par l’élevage, la viande est la principale source d’émission, beaucoup plus par exemple que le lait – 30% – ou que les œufs – 3%.
Les préconisations de la FAO
Et la FAO prévient : si rien n’est fait, l’impact de l’élevage sur le climat va encore s’aggraver. C’est pourquoi l’organisation propose des solutions. La première piste est de réduire la consommation de viande dans les pays riches.
La FAO préconise ensuite un changement de pratiques : il est possible, dit l’étude, de continuer à produire plus sans augmenter le nombre d’animaux. Cela passe par exemple par une meilleure alimentation pour les animaux et une amélioration de leur santé.